Centre Culturel Angevin d'Espéranto / Anĝeva Esperanto-Asocio

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Le 18 mars

(source de cette traduction : site de Esperanto-Provence, où l’on retrouve aussi le texte en espéranto. Renée Triolle, qui a réalisé la traduction, indique qu’il s’agit d’une traduction "rapide".)


A la télévision, les journalistes disent simplement qu’on essaie de faire le maximum, mais dans quelles conditions travaillent les ouvriers ?Le 15, il était fait état de 750 ouvriers qui avaient fui la centrala de Fukushima,et qu’il en restait 50.Aujourd’hui, le 18, vient de paraitre un article que je résume . Un ouvrier qui a fui dit :"Au moment du tremblement de terre, j’étais dans la centrale.Après le trembelment de terre, un grand tsunami a emporté toutes les machines et tous les résidus.Nous avons essayé de remettre en route le système de refroidissement, en réunissant toutes les piles, mais en vain.Quelques centaines d’ouvriers travaillent en alternance, mais chaque nouveau tremblement de terre réduit nos efforts ànéant. Nous ne pouvons pas dormir àcause des tremblements de terre, ni manger àcause du stress. L’eau manque, chacun se plaint de son état de santé.Nous nous demandons combien de radioactivité nous avons reçue, si les réacteurs vont exploser et si la radioactivité qui s’échappe touchera de nombreuses personnes.Nous pensons que la compagnie va nous jeter mais nous n’avons pas le droit de quitter ce lieu tant que la population ne vivra pas tranquille .

Pour la maintenance des centrales nucléaires, les compagnie d’électricté ont besoin de nombreux ouvriers car une loi très stricte interdit de les exposer plus de quelques minutes par jour. Les gens ordinaires ne veulent pas faire ce travail risqué,aussi les compagnies embauchent dans les grandes villes, en proposant de hauts saliares par le biais de compagnies suspectes, àsavoir les yajouzi, la mafia japonaise.les compagnies se targuent que les centrales sont sures ,que l’énergie nucléaire est propre mais derrière la scène illuminée se cachent les

Voici les poèmes japonais traditionnels de 5-7-5-7-7 syllabes (tankas) que je viens de composer.

D’habitude les hommes/se saluent lors d’un promenade/Actuellement,c’est sans un mot/qu’ils se croisent/dans les crépuscule du printemps .

Disparue la lumière/disparus les passants/au centre-ville./La lointaine catastrophe/souffle ici aussi .

A ce jour, on compte 6548 morts, 10354 disparus ;280 463 réfugiés dans 2304 centres .

Le nombre de morts a dépassé celui du terrible tremblement de terre de Hanshi-Awajhi ,Kobé 1995

HORI Jasuo (s-ro)

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